Il y avait une foule conséquente pour entrer dans la basilique : quand nous sommes entrées les sièges étaient tous pris. Comme de nombreux frères et sœurs, nous sommes restées debout toute la célébration, ce qui est une belle nouvelle : la vie consacrée était présente et nous avons prié les un(e)s pour les autres !
La veillée était organisée en 4 moments, chacun ouvert par un passage biblique, suivi d’un texte spirituel et d’un témoignage contemporain qui lui faisait écho. Un chant, une oraison et parfois un psaume complétaient chacun des moments.
Très marquant était la diversité des personnes présentes, ce qui se voyait sur nos visages, par nos habits (religieux ou non) si divers, et par les différentes langues utilisées officiellement au cours de la veillée. J’ai apprécié contempler ces frères et sœurs, sentir la force de la vie consacrée au service du monde dans ses différences.
Nous sommes retournés joyeux et enrichie aussi par un texte de Madeleine Delbrêl, qui parle de la passion des patiences, rappelant en poésie combien la passion du Christ, tant son amour que son agonie, s’actualise dans ce qui éprouve notre patience : nous attendons les grands moments pour donner notre vie. Ce faisant, nous oublions le quotidien qui nous invite à donner notre vie dans l’amour à travers mille petits exercices de patience.
